Abstract
Dans le cas des réalisateurs qui réussissent à passer du secteur indépendant à celui des studios, le statut d’auteur est lié à des caractéristiques esthétiques, stylistiques et d’ordre émotionnel spécifiques, qui s’expriment sous la forme d’une « sensibilité indépendante ». Le but de cet article n’est pas de définir cette « sensibilité indépendante », mais d’en explorer de façon critique le déploiement dans l’œuvre de Christopher Nolan. L’auteur soutient que la notion de « sensibilité » doit être étendue au-delà des notions de tonalité et d’affect afin d’étudier à quel point les films indépendants et les sensibilités qui y sont associées sont façonnés par l’idéologie néolibérale.
Original language | English |
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Pages (from-to) | 40-51 |
Journal | Revue française d’études américaines |
Volume | 136 |
DOIs | |
Publication status | Published - 1 Apr 2013 |